R.A.P.I.D.E.
Référentiels d’Aide à la Pratique, l’Initiation, le Développement et l’Enseignement
À l’écoute des élèves, dans leur désir de progression et d’apprentissage, quelque soit le niveau, et y compris pour ma propre pratique, il s’avère qu’il y a un manque des manuels en français, et un besoin d’une série d’outils auxquels ils pouvaient se référer.
Le système R.A.P.I.D.E. est ma réponse. Ces référentiels sont des points de repères dans la pratique. Ils couvrent chacun un aspect de notre discipline du Bujinkan Ninjutsu : Bases (Kihon), Écoles (Ryūha), Armes (Buki). Ils sont là pour suppléer et compléter le référentiel technique développé au sein de la Section Ninjutsu de la FFST, ils n’ont pas vocation à s’y substituer.
Issus de mes notes sur chacun des thèmes ainsi que des livres publiés par Hatsumi Sensei, ils ont pour but de donner une base de travail solide, mais évolutive, laissant la place aux Henka, sans s’enfermer dans une forme.
Kihon Gata – 基本
Shoshinsha – 初心者
Ce livret sera modifié en adéquation du référentiel délivré par la FFST, puis distribué gratuitement au format pdf.
Livret pour Shoshinsha (débutant)
- Historique
- Vocabulaire
- 9ème Kyū
- 8ème Kyū
- 7ème Kyū
Ce livret de travail pour la progression des pratiquants est à destination des débutants. Il donne le nom des techniques en romanji et en kanji qui sont nécessaires à la progression des élèves, ainsi que le vocabulaire associé. Il couvre les techniques du Ten et du Chi Ryaku no Maki que l’on retrouve inscrites dans le Synoptique.
Chūkyū – 中級
Livret pour Chūkyū (intermédiaire)
- Historique
- Vocabulaire
- 6ème Kyū
- 5ème Kyū
- 4ème Kyū
Ce livret de travail Chūkyū, pour la progression des pratiquants, est à destination des élèves de grades intermédiaire. Il donne le nom des techniques en romanji et en kanji qui sont nécessaires à la progression des élèves, ainsi que le vocabulaire associé. Il couvre les techniques du Ten et du Chi Ryaku no Maki, et à partir du 5ème Kyū, l’introduction des armes : Tantō, Kunai et Shotō. Le 4ème Kyū introduit également les techniques de Hanbō et de Jō.
Ce livret sera modifié en adéquation du référentiel délivré par la FFST, puis distribué gratuitement au format pdf.
Rōkō – 老功
Ce livret sera modifié en adéquation du référentiel délivré par la FFST, puis distribué gratuitement au format pdf.
Livret pour Rōkō (avancé)
- Historique
- Vocabulaire
- 3ème Kyū
- 2ème Kyū
- 1er Kyū
Ce livret de travail pour la progression des pratiquants est à destination des “avancés”, juste avant la ceinture noire. Il donne le nom des techniques en romanji et en kanji qui sont nécessaires à la progression des élèves, ainsi que le vocabulaire associé. Il couvre les techniques du Ten et du Jin Ryaku no Maki, et, pour les Buki Waza (les armes) le Bō au 3ème Kyū , le Biken (sabre) au 2ème Kyū , et Yari (lance) et Naginata (hallebarde) au 1er Kyū.
Synoptique Ten Chi Jin Ryaku no Maki – 天地神 略の巻
Synoptique Ten Chi Jin Ryaku no Maki – 天地神 略の巻
Le Synoptique est un document que j’ai originellement créé en 2005 (revu et corrigé de nombreuses fois depuis), pour permettre aux élèves d’avoir une vision d’ensemble des Kihon (bases) composées des Techniques de Taijutsu (“combat” à mains nues), et du Buki Waza (techniques d’armes) qui permettent d’apprendre les différences distances du combat. Cet ensemble de techniques est celui nécessaire pour avoir le niveau de Shodan (ceinture noire).
Le Synoptique est en Kanji et en Romanji. Il peut être imprimé jusqu’en A0.
version du 5 Juin 2013
Déroulé de l’enseignement des Thèmes du Bujinkan
Ce document est un historique des thèmes donnés pour l’année par Hatsumi Sensei depuis 1993, date à partir de laquelle il a commencé à en donner. Outre le nom des thèmes, il donne aussi leur signification, ainsi que les armes ou écoles avec lesquels ils sont associés.
version du 30 mars 2015
Junan Undō to Kokyuhō – 柔軟運動と呼吸法
Junan Undō to Kokyuhō – 柔軟運動と呼吸法
Exercices de souplesse & de Respiration
- Junan Taisō
- Ryūtai Undō
- Kokyuhō
- Shinkokyu San’aum
- Shinten Shinkokyu
Ce livret est un complément que les élèves demandent souvent, notamment en début d’année. Il donne l’échauffement et la méthode d’assouplissement qu’Hatsumi Sensei préconise et a enseignée dans les années 80.
version du 10 septembre 2014
Bujinkan Ryūha – 武神館 流派
Togakure Ryū Ninpōtaijutsu – 戸隠流 忍法体術
version du 17 Août 2015
- Kamae
- Taijutsu Ukemi Gata
- Shinobi Gaeshi Gata
- Hiden Gata
- Santo Tonkō no Kata
Le Togakure Ryū est l’école qui a fait la renommée du Bujinkan de par le monde, c’est une de ses plus anciennes écoles (elle a été formalisée à la fin du XIIème siècle, c’est également la plus connue des écoles de Ninjutsu issue d’Iga. L’étude des principes de cette école, additionés de l’étude des armes rattachées (Senban Shuriken, Shukō, Shindake…) en fond un puits infini de travail.
Hatsumi Sensei relie beaucoup le Gokui (principe) du Kyojitsu Tenkan Hō (alternance de vérité et de mensonge) dans cette école, et c’est également de cette école que vient originellement le Sakki test que nous passons pour le 5ème Dan.
Takagi Yōshin Ryū Jūtaijutsu – 高木揚心流柔体術
- Shoden Omote Gata
- Shoden Ura Gata
- Eri Jime Gata
- Chūden no Sabaki Gata
- Chūden no Tai no Kata
- Mutō Dori Gata
- Daisho Sabaki Gata
- Okuden Shirabe Gata
- Okuden Moguri Gata
Le Takagi Yōshin Ryū est, avec le Kukishin Ryū, une des écoles qui comporte le plus de techniques. De fait Kukishin et Takagi sont très connexes, l’une ayant été souvent enseignée avec l’autre.
Les principaux enseignements de cette école sont le principe de souplesse, le contrôle du Maai ou distance, le Kuzushi ou prise d’équilibre, et les principes du duo du levier Teko et du point d’appui Shiten. L’école est également célèbre pour la puissance de ses verrous articulaires.
* Ce livret existe en version “livre du professeur” qui comporte en plus les techniques en kanji quand ces derniers sont disponibles.
version du 14 Juillet 2014
Kotō Ryū Koppōjutsu – 虎倒流骨法術
version du 15 Juin 2013
- Kurai Dori
- Atemi no Tanren
- Shoden Gata
- Chūden Gata
- Hekitō Gata
- Okuden Gata
- Kaiden Gata
Le Kotō Ryū est complémentaire du Gyokko Ryū, avec lequel il y a eu une même lignée de Soke. Le Koppō Jutsu est (en première lecture) l’art de frapper avec sa structure osseuse. Hatsumi Sensei dit que le Koppō est l’essence la plus importante d’une technique : il s’agit d’avoir la compétence nécessaire, une respiration subtile, une sensation correcte et le rythme. Le Kotō Ryū travaille sur de “grandes” distances, des techniques rapides, directes, se concentre sur les frappes, avec des mouvements plutôt rectilignes.
Gyokko Ryū Kosshijutsu – 玉虎流骨指術
- Kurai Dori
- Sanshin no Kata
- Taihenjutsu Mutōdori Gata
- Kosshi Kihon Sanpō Gata
- Hosshū Kihon Gata Gohō
- Jō Ryaku no Maki
- Chū Ryaku no Maki
- Ge Ryaku no Maki
Le Gyokko Ryū est l’école complémentaire du Kotō Ryū. Le Gyokko traite des courtes distances, avec des techniques comportant un enchaînement de mouvements ; il se concentre sur les clés articulaires et les projections ; il comporte des mouvements qui sont plus circulaires que dans le Kotō Ryū. C’est dans cette école que l’on retrouve les fondamentaux du Bujinkan, à savoir les Sanshin (ou Gogyō) et les Kihon Happō (les Kosshi Kihon Sanpō et les Hosshū Kihon Gata). La pratique est basée sur l’apprentissage du Kosshi qui est le point-clé, la structure osseuse dans les arts martiaux.
version du 03 Août 2012
Shinden Fudō Ryū Dakentaijutsu – 神伝不動流打拳体術
version du 06 Juillet 2016
- Kurai Dori
- Shoden Gata
- Chūden Gata
- Okuden Gata
Le Shinden Fudō Ryū est l’école la plus ancienne du Bujinkan (fondée vers 1113) mais formalisée vers 1573 par Abe Munga, dont la famille possédait une copie des rouleaux de l’Amatsu Tatara Rinpō Hiden qui ont inspiré la création du Takagi Yōshin Ryū. Les mouvements de cette école sont fondés sur les principes de la nature et de ce fait l’école est très peu formalisée. D’autres caractéristiques sont l’utilisation d’un sabre proche du Daitō dans le Shinden Fudō, ainsi que du Hōjō Jutsu : les techniques de corde. Un autre point important est la distance de travail qui est plus proche que d’habitude (de l’ordre de la longueur du bras).
Cette dernière version comporte le texte en japonais et sa traduction directe, ainsi que pour chaque technique, le ou les Ura Gata (que l’on pourrait qualifier de”variantes officielles”) quand ils sont disponibles.
Kukishin Ryū Dakentaijutsu – 九鬼神流打拳体術
- Gohō no Kamae
- Shoden Gata
- Chūden Gata
- Sabaki Gata
- Okuden Gata
- Shirabe Moguri Gata
Le Kukishin Ryū est bien connu des pratiquants du Bujinkan, car c’est principalement dans cette école que sont regroupées la plupart des armes que nous apprenons. Cela vient d’un remaniement des écoles entre les Soke du Kukishin et du Takagi qui ont travaillé en étroite collaboration, à tel point qu’une école n’était pas enseignée sans l’autre aux divers Soke. Les particularités du Taijutsu du Kukishin est notamment que ces techniques sont faites pour être appliquées sur des combattants en armure. Utiliser une Yoroi pour comprendre cette école est donc un plus, et fait évoluer toute la pratique vers une compréhension plus fine des arts martiaux japonais. Ce livret ne comporte que la partie Taijutsu de l’école Kukishin, et malgré cela le nombre des techniques reste impressionnant (un peu moins de 70).
* Ce livret est un livret de stage stricto sensu, une refonte est en cours.
version de Juillet 2010
Buki Waza – 武器 技
Rokushaku Bō Jutsu – 六尺棒術
version du 21 Juillet 2011
Les Techniques de Bō du Kukishin Ryū
- Kamae
- Kihon Gata
- Keiko Sabaki Gata
- Shoden Gata
- Chūden Gata
- Okuden Gata
- Bō Nuke
Le Bō est la première des armes longues que nous devons appréhender, et d’ailleurs le premier des thèmes qu’Hatsumi Sensei nous enseigna en 1993. Dans l’étude des distances, le travail du Bō – qui fait environ 1,80m – est riche d’enseignements sur cette distance de combat. Ce livret présente les techniques qui sont référencées sous la bannière du Kukishin Ryū, permettant ainsi l’étude des bases nécessaires, puis un approfondissement certain. La maîtrise du Bō permet d’aborder de manière beaucoup plus sereine et aisée les autres armes longues, et de se focaliser sur leur spécificités.
Naginata – 薙刀 / Bisentō – 眉尖刀
Les Techniques de Naginata et Bisentō du Kukishin Ryū
- Kamae
- Kata de Naginata
- Kata de Bisentō
Le Naginata, bâton d’environ 1,80m surmonté d’une lame de sabre, allie à la fois les techniques du Bō et, logiquement, celles du sabre. Néanmoins, et à cause de la taille de la hampe, il y a des techniques qui lui sont spécifiques, et ce sont celles-ci qui sont données dans ce livret.
Quant au Bisentō, d’origine chinoise, le Bujinkan Ninjutsu est un des rares arts martiaux japonais à l’avoir intégré dans sa pratique. Il n’en reste pas moins qu’étant donné son poids et sa masse, sa pratique est conseillée pour des pratiquants avancés.
version du 30 Avril 2015
Yari – 槍
version du 28 Juillet 2011
Les Techniques de Yari du Kukishin Ryū
- Kamae
- Kaisetsu Gata
- Gokui Gata
- Menkyo Kaiden
La Yari ou lance est une des armes puissantes qui a beaucoup été utilisée sur les champs de bataille japonais. La prise en main de cette arme est un atout essentiel pour la compréhension des Budō japonais de manière générale. Variant en taille d’1,80m à parfois jusqu’à 5m, on perçoit bien à la pratique la puissance que cette arme peut avoir en utilisation pratique.
Biken Jutsu – 秘剣術
Les Techniques de Sabre du Kukishin Ryū et du Togakure Ryū
- Kamae
- Nuki Gata
- Togakure Waza
- Kukishin Waza
Le sabre (Katana ou Biken) est l’arme la plus connue et la plus prisée du monde des arts martiaux japonais. La pratique du sabre dans le Bujinkan Ninjutsu inclut la pratique du Katana, du Tachi, du Ninjatō, du Daitō et du Nodachi, et plus généralement toute lame s’apparentant à un sabre.
Ce livret sur le Biken Jutsu regroupe les techniques des écoles Kukishin (pour le katana proprement dit) et du Togakure, notamment pour l’étude du Ninjatō.
version du 17 février 2016
Hanbō Jutsu – 半棒術
version du 11 juin 2012
Les Techniques de Hanbō du Kukishin Ryū
- Sanshin no Kamae
- Kihon Gata
- Shoden no Kata
- Chūden no Kata
- Okuden no Kata
Le Hanbō est une des premières armes qui devraient être abordées dans la pratique. Elle correspond au travail des distances dites moyennes ou intermédiaires. Bâton de marche, reliquat d’une arme longue, ou bout de bois trouvé aux alentours, le Hanbō permet d’appréhender des situations contre un ou plusieurs adversaires, armés ou non, en frappe ou en contrôle articulaire. C’est, à mon sens, une des armes clés pour la compréhension du lien entre le Taijutsu et le Bukiwaza.
Jūtte – 十手/ Tessen – 鉄扇 / Kodachi – 小太刀 / Kunai – 苦無
Les Techniques des armes courtes et leur acception dans une approche du Koteki Ryūda Jūppō Sesshō Hibun
- Jojutsu
- Kamae
- Tessen Jutsu
- Jūtte Jutsu – Kunai Jutsu
- Kodachi Jutsu
Ces armes courtes, première des distances après la distance des mains nues, permet un travail en finesse et une réponse adaptée, même contre une arme plus grande ou plus imposante. Les armes telles que le Jūtte ou le Tessen, connues pour être historiquement des armes de nobles ou d’officiers sur le champ de bataille, complètent les armes telles que le Kodachi ou le Kunai qui pouvaient être utilisés par tous jusqu’au simple paysan. Les techniques du Kunai et du Kodachi qui sont décrites dans ce livret sont celles qui ont été données par Hatsumi Sensei en 2003 en même temps qu’il nous initiait au paradigme du Jūppō Sesshō.
* Ce livret existe en version “livre du professeur” qui comporte en plus les techniques en kanji quand ces derniers sont disponibles.
version du 7 Mai 2014
Ces documents produits par le Bujinkan Ile de France, et sont à la vente au prix unitaire de 10 € (hormis les ouvrages qui sont proposés gratuitement au téléchargement au format pdf).